Quartzites précambriens. Zone sahélienne : arbres et arbustes. En étiage, l'eau se concentre dans un chenal unique et des étangs persistent encore dans les dépressions les plus profondes du lit majeur, comme celle qui est proche, à droite, du centre du cliché. Juste en aval d'elle, le chenal de crue, sans écoulement lors de la prise de vue, est bien reconnaissable avec son nappage d'alluvions, en grande parties fines, mais avec quelques blocs. Dans le chenal principal des têtes de rochers émergent. Le courant, faible, n'est pas visible : l'eau est calme. Le chenal est mal équilibré avec des étranglements et des élargissements et des têtes de rochers. En crue les eaux se déversent par dessus un banc résistant, tabulaire, qui sépare la cuvette encore inondée du chenal principal. La partie centrale de ce banc forme un escarpement avec quelques arbres à son sommet, qui montrent qu'il n'est submergé que dans des années exceptionnelles. Le déversement des eaux, en rive gauche., a excavé une cuvette profonde, par tourbillonnement, qui est encore en eau. Un autre déversement se produit en rive droite , au bord du cliché. Il fait suite à une division du chenal en 2 bras séparés, tous 2 encore en eau.