Confins sahariens : Précipitations environ de 200mm/an lors de la période humide 1940-1950. Sur les sables, la forte réflectivité est due à la sécheresse et à la médiocrité de la couverture végétale : steppe graminéenne, sèche piquetée de rares buissons. Le contraste est fort avec le lit majeur de l'oued, occupé par une dense végétation, qui apparaît en noir sur la photo. Il en est de même le long d'un affluent, à gauche. Le Gorgol coule de la droite du cliché vers la gauche, comme le montre la confluence de cet oued. Le lit majeur du Gorgol est formé par un faisceau de chenaux qui se séparent et se rejoignent tour à tour : on peut donc les qualifier de chenaux anasthomosés. Cependant, ces chenaux courent parallèlement les uns aux autres sur de grandes distances, des distances bien plus longues que les chenaux anasthomosés caractéristiques. Cela peut être expliqué par la combinaison de crues courtes, sporadiques, celles d'un oued, et d'une forte résistance de la végétation, qui profite de l'eau qui s'infiltre dans les sables lors des crues et qui est retenue par une cuirasse sus-jacente. Les arbres sont des goniakiés.