Au 1er plan nappe de sables éoliens de la dernière période sèche contemporaine de la glaciation würmienne. Végétation pauvre, steppe piquetée de buissons et d'arbustes épars. L'herbe, sèche, persiste et donne la tonalité grise. Un petit oued est légèrement incisé au pied de relief plus élevés. Il se perd un peu en avant du centre du cliché (teinte blanchâtre). Le bord de la plaine inondable est soulignée par un ancien bras, très large à l'aval, à sec, mais encore très humide d'où sa teinte foncée. Au delà, toute la convexité du méandre est formée par un faisceau de levées sableuses, basses, où l'eau à faible profondeur même pendant toute la saison sèche permet la pousse d'une véritable forêt. Quelques creux entre les levées inondées plus longtemps l'interrompent et sont occupés par une savane herbeuse. Une île alluviale sépare le chenal en l'eau peu profonde, laisse apercevoir des bancs de sable qui se prolongent à l'aval par de grandes rides traverses.