En janvier, la décrue a interrompu l'écoulement du "marigot", qui se réduit à un chapelet de cuvettes encore inondées, comme celle - ci, mais séparées par des seuils à sec (extrême bord droit de la photo). Noter les laisses de décrue successives au bord de la cuvette, de plus en plus foncées vers la nappe d'eau résiduelle, probablement parce que les limons de décantation déposés pendant la décrue, lorsque le courant a cessé, sont plus humides. L'auréole la plus élevée, bien visible seulement au centre de la photo, est de teinte très claire car formée par le sable dunaire, sans capacité de rétention. Dans les dunes, quelques dépressions interdunaires apparaissent en noir car il y persiste des mares (centre gauche de la photo). Sur le sable dunaire, les abords de la Laouvaja portent une brousse nettement plus arbustive. C'est une esquisse de biocénose riparienne, dont les arbres , des Acacias surtout, exploitent l'eau souterraine. Ailleurs, les sables dunaires portent une "brousse" ouverte, arbustive, les Graminées qui y poussent pendant la saison des pluies ont disparu, broutées et/ou desséchées, incapables d'impressionner la pellicule. Les sécheresses postérieures ont probablement fait disparaître une grande partie de cette végétation.