Sahélien à sec, à la limite du Saharien. Couverture de sables éoliens sur cuirasse ferrugineuse. Végétation très pauvre, clairsemée, de buissons épars malgré la forte capacité d'infiltration des sables. Les pluies sont insuffisantes pour alimenter une nappe phréatique au dessus d'une cuirasse peu filtrante. Comme dans les monts Oua-Oua, quelques reliefs résiduels gréseux portent une végétation plus fournie (à gauche au 2ème plan). L'oued dont le bassin versant est étendu, coule en saison des pluies. L'absence de forêts ripariennes facilite l'attaque des berges et les migrations du lit qui dessine des méandres grâce à l'abondance des sables, facilement remaniés. Au centre de la vue , grand méandre abandonné dont le lit est encore visible et où la crue pénètre, sans modifier la forme qui est totalement héritée, morte. Grâce à ce régime favorable (stabilité morphogénique + humidité importante), ce méandre recoupé est occupé par une végétation abondante d'arbustes et avec même quelques arbres. Juste en amont, le long du même cours abandonné, des sinuosités dont la stabilité géomorphique est plus récente ne portent sur leurs berges qu'une végétation bien moins dense d'arbustes et de buissons.